J’aimerai bien vous exposer, et très brièvement, ma propre proposition de solution qui est basée sur deux facteurs essentiels : La reconnaissance et la rémission.
Cette proposition a été le résultat de mes longues recherches Doctorales, et qui est développée et justifiée tout au long des 400 pages de mon livre ; vu surtout que les moyens judiciaires sont quasiment impossibles :
Que la Turquie reconnaisse le génocide arménien, et qu’un crime de génocide a été perpétré par l’Empire ottoman en 1915 contre les Arméniens ottomans, sera bien suffisant. Vu que les moyens juridiques sont presque inaccessibles et qu’il ne reste de place que pour les moyens de résolutions extrajudiciaires des effets du crime, et vu la responsabilité uniquement morale de la Turquie envers cette affaire humaine qui touche l’humanité toute entière et la sécurité internationale, il sera raisonnable et judicieux pour les victimes et les martyrs de ce crime, que l’État successeur de l’Empire ottoman, c.à.d. la Turquie reconnaisse ce génocide.
Cette reconnaissance sera une récompense morale extrême, une indemnisation juste, une déontologie noble et honorable, ainsi qu’une satisfaction pour les Arméniens du monde. Les victimes mériteront absolument cette reconnaissance.
Et que les Arméniens partout dans le monde, ceux vivants en Arménie et en dehors de l’Arménie, et suite à cette reconnaissance, se soustraient à toute demande et revendication, de n’importe quel genre que se soit : qu’ils déclarent : « On veut rien ! On ne veut pas les terres ! On ne veut pas de l’argent ! On ne veut pas des indemnisations ! On ne veut rien d’autre que la reconnaissance !! ». Ce sont les martyrs qui méritent la reconnaissance et l’indemnisation morale, et pas nous.
SOYONS GRANDS ET COURAGEUX PAR LE COEUR ET PAR L'ESPRIT. ETRE COURAGEUX C'EST LA QUALITE DES GRANDS HOMMES.
EUX ILS ONT FAIT UN GENOCIDE SANGLANT; ALORS QUE NOUS, FAISONS UN GENOCIDE CULTUREL ET HUMANITAIRE.
Il faut vivre en paix enfin ! Des générations et des générations turques et arméniennes naissent et vivent en haine, répulsion et aversion ! Presque un siècle a déjà écoulé depuis la perpétration de ces massacres, et rien n’a changé jusqu'à présent ! Il faut être courageux et aimable ! L’entêtement n’aboutira à rien ! Qu’est ce qu’ils ont gagné les deux pays de toute cette crise qui ne cesse de finir ! La frontière entre les deux pays est déjà fermé depuis 20 ans, et après ! Il est temps de regarder dans une même direction, de voir ce que les deux pays ont en commun, étant donné que cela peut les apporter du bien et maints avantages sur tous les niveaux de leur vie humaine.
Il faudra sortir de l’impasse !
Rodney Dakessian
Beyrouth le 15-Aout-2013